Avez-vous vu cette image qui revient souvent sur les réseaux sociaux ?
Pour les allergiques à Shakespeare : « Là où la magie s’opère… votre zone de confort ».
Qu’en pensez-vous ? J’ai tendance à penser que c’est le fait de faire autre chose, de sortir de sa routine quotidienne qui participe à créer les opportunités. Le simple fait de sortir de sa zone de confort nous fait ouvrir les yeux et voir des possibilités qui ont toujours été là, mais que nous nous acharnions à ne pas voir. Alors comment ? Comment sortir d’une zone de confort dont peut-être nous ne sommes jamais sortis ?!
Erreur ! Tout le monde est déjà sorti de sa zone de confort.
La première chose à faire est peut-être d’arrêter de se flageller. Tout le monde a des domaines où il aime rester prudent et dans les limites de ce qu’il connait. De la même manière tout le monde à des secteurs où il est naturellement plus aventurier et à tendance à prendre plus de risques que la normale.
L’important est de trouver ces domaines où vous prenez plus de risques que le commun des mortels et vous en inspirer. Trouvez les raisons qui font que ces domaines ne vous font pas peur et vous pourrez « exporter » avec succès ces raisons à d’autres sphères.
Si vous lisez ces lignes, c’est que vous êtes déjà au bord… de votre zone de confort. Le quotidien ne vous va plus et cela même si vous menez une vie dont beaucoup d’autres se satisferaient volontiers. Pour faire le saut initial, il ne tient qu’a vous de comprendre ce qui vous a amené au bord de cette zone.
Trouvez vos manques puis focalisez positivement votre attention dessus
Je vois les choses de deux manières presque opposées :
- La première est qu’on peut obtenir le bonheur en se focalisant positivement sur ce qu’on a déjà. Par « focalisation positive » j’entends le fait de savoir se contenter dans la joie de ce qu’on a déjà. Une vie tranquille, des enfants, un homme ou une femme aimant(e), une voiture, un boulot pas trop chiant, des vacances une fois par an.
- La deuxième est qu’on peut obtenir le bonheur en se focalisant positivement sur ce qu’on n’a pas encore. Dans ce cas précis « focalisation positive » veut dire que vous n’allez pas vous focaliser sur ce que vous n’avez pas, mais sur la manière d’obtenir à plus ou moins long terme ce que vous voulez. C’est ma manière de voir les choses.
Je ne m’en cache pas, je suis un éternel insatisfait. Pour faire simple, dès que j’obtiens une chose, j’en veux une autre. Freud dirait que cela vient probablement de mon enfance et que je n’ai pas été assez gâté. Le Dalaï-lama dirait que j’ai besoin de réaliser que toutes ces choses matérielles sont vides de réalité, et mon Père dirait qu’il serait grand temps que je grandisse et fasse comme tout le monde.
Je n’ai qu’une seule réponse : je focalise positivement non pas sur les manques, mais sur les processus pour obtenir ce qu’il me manque, car je sais que…
L’unité de mesure du succès, c’est l’échec !
C’est peut-être la seule vérité qui vaille le coup de vous faire sortir de votre zone de confort. Le succès se mesure en échecs. Et il en faut un tas, des montagnes même pour pouvoir un jour espérer réussir dans votre entreprise.
D’abord, ils vous ignorent.
Puis, ils se moquent de vous.
Ensuite, ils vous combattent
Enfin, vous gagnez !Gandhi
C’est l’une des phrases qui me permet de tenir bon même quand tout me dit d’arrêter. Et croyez-moi, j’ai failli tout arrêter quand je suis passé de la phase ignorance à la phase moqueries. Comment pouvais-je savoir que c’était une étape normale ? Comment pouvais-je savoir que tous les grands hommes et toutes les grandes femmes sont passés par là ? Les biographies de celles et ceux qui ont connu le succès ne se focalisent pas sur ces périodes de solitudes, après tout c’est normal, ces moments troubles ne font rêver personne.
Posez-vous la question : à quelle étape êtes-vous ? Si vous avez réussi à franchir des niveaux avec succès, n’hésitez pas à donner quelques conseils utiles en commentaire.
Salut Mohamed,
il est certain que les périodes d’échec, de trouble ne font rêver personne. Cela dit, les partager avec des personnes qui sont passées par là aussi est extrêmement enrichissant.
Personnellement, j’ai démissionné pour sortir de ma zone de confort. J’aurais pu rester dans mon boulot pépère mais je n’en serais pas là aujourd’hui. Rien que pour cela, je ne regrette rien.
Mon conseil serait d’avoir une solide raison, une motivation en béton pour sortir de sa zone de confort et de fêter chaque pas accompli vers la bulle « où la magie arrive ». Et on parle bien de magie tellement c’est fort !
A bientôt
Julien
Julien de L’investissement dans les parkings a recemment ecrit..Investir dans des places de parking est un investissement rentable
Perso, il y a encore des fois où je regrette VRAIMENT d’être revenu en France et d’avoir lâché mon job. Mais bon comme tu le dis je sais aussi que si j’ai pu faire de S1A ce que c’est aujourd’hui, c’est aussi du fait que je me concentre exclusivement dessus.
J’aurais aussi appris à faire de l’argent par moi-même et à moins avoir peur des lendemains, ce sont peut-être là les plus beaux cadeaux.
Je suis à 100 % d’accord avec toi : produire de la richesse pour soi est un cadeau génial !
Je suis plus épanoui avec quelques centaines d’euros de CA que dans mon ancien boulot où je gérais 6,5 millions…
Julien d’acheter des places de parking a recemment ecrit..Investir dans des places de parking est un investissement rentable
Pourquoi sortir de sa zone de confort quand on s’y épanouit ? Par sens du défi ! C’est exactement ce qui m’est arrivé ! J’étais en CDI dans une rédaction où j’étais reconnue, où mes collègues étaient sympas, où le rédacteur en chef stimulait son équipe, où l’adrénaline était au rendez-vous.
Mais j’ai tout quitté pour rentrer à Paris pour des raisons qui relèvent de ma vie privée et créer ma boîte !
Si c’était à refaire, je le referai. Mais attention : le sens du défi, c’est bien, mais il faut veiller à ce que celà ne nous mène pas dans des situations sans issue ! Qui parlait du sentiment de toute-puissance de l’entrepreneur ?
Mon conseil, si vous vous apprêtez à réaliser une action, une vente, ou une prestation qui vous pousserait hors de votre zone de confort : établir une check-list des points à surveiller comme :
– puis-je réaliser cette action seule ?
– suis-je à l’aise et en phase avec ce que je propose ?
– sinon, qui peut m’aider ?
– qu’est-ce que je gagne en dehors du chiffre d’affaires que je vais réaliser ?
– est-ce que je vise du long terme ou du court terme avec ce client ?
Vouloir attaquer d’autres parts de marché en élargissant notre cible est tentant, voire séduisant. Mais il faut veiller à bien délimiter les contours avant de partir à l’aventure !
Un article qui tombe à pic puisque ce principe de zone de confort s’applique à tout … même au couple ! Je crois que c’est Einstein qui disait que la folie, c’était de recommencer la même action en espérant un résultat différent. Le même principe s’applique ici: on ne peut pas continuer à tourner en rond dans sa zone de confort et espérer mettre le pied dans la zone de bonheur. Mais comme on dit: « ce serait super facile si ce n’était pas aussi difficile. » Quand la peur paralyse, tu prescrits quoi ?
Rachel a recemment ecrit..Vos agendas pratiques pour 2013
D’aller vers sa peur !
@Rachel : de diviser en babysteps non effrayantes !
Aujourd’hui tu décides que tu vas mettre un orteil hors de ta zone, demain un deuxième et ainsi de suite.
Au bout d’un moment tu t’apercevras que tu as fait d’énormes progrès.
Vas-y doucement et ça va aller :-)